Publié le :  avril 17, 2025,  par

La grâce, cet adorable je ne sais quoi 📅 24

 

   " ... mais la grâce, cet adorable je ne sais quoi, se sent plus qu'elle ne se démontre. 

[…] L’œuvre Opus 48 me tombe la première sous les yeux, et c’est par là que je commencerai.

Elle renferme deux nocturnes, le treizième et le quatorzième. À les parcourir rapidement, ils semblent d’une exécution facile ; un mouvement lent, peu de notes, qu’est-ce que cela pour les prestidigitateurs ? 

Mais prenez-y garde ; rien n’est si périlleux que cette apparente simplicité. C’est là que chaque note doit être rendue avec intelligence, doit cacher un sens, une expression intime. La partie matérielle est subordonnée à l’élément spirituel. 

Car la musique de M. Chopin exige de la part de l’exécutant sinon de l’âme, du moins de l’imagination, et de cette finesse naïve, proche parente de l’esprit."

📖 Maurice Bourges, Revue et Gazette musicale de Paris, 17 avril 1842 

Revue et Gazette musicale de Paris du 17 avril 1842, première page
Revue et Gazette musicale de Paris du 17 avril 1842, première page (📸 archive.org)

Revue et Gazette musicale de Paris du 17 avril 1842, article de Maurice Bourges
Revue et Gazette musicale de Paris du 17 avril 1842, article de Maurice Bourges (première partie, 📸 archive.org)

Revue et Gazette musicale de Paris du 17 avril 1842, article de Maurice Bourges
Revue et Gazette musicale de Paris du 17 avril 1842, article de Maurice Bourges (seconde partie, 📸 archive.org)

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Seong-Jin Cho interprète le Nocturne en do mineur, Op. 48 n° 1 (n° 13) au XVIIe Concours international Frédéric Chopin, à Varsovie, en 2015

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Cet article est inspiré d'un message publié sur Facebook le 17 avril 2025: Chopin l'Enchanteur: la grâce

Calendrier °24

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