Dernière mise à jour: 19 mars 2025
En 1831, Friedrich Kalkbrenner, pianiste et compositeur incontournable à Paris, est aussi un acteur majeur du monde de la facture instrumentale. Depuis 1824, il est collaborateur de Camille Pleyel au sein de la manufacture de pianos fondée par son père, Ignace Pleyel, qui s’est éteint tout juste un mois plus tôt, en novembre. 1
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Plaque de marque d'un piano à queue Pleyel de 1831: "Médaille d'Or, Ignace Pleyel et Cie. Facteurs de Pianos et de Harpes du Roi, Rue Cadet, n° 9" (📸Piano des Charentes) |
D’origine autrichienne, Ignace Pleyel (1757-1831) dut quitter en 1789 son poste de maître de chapelle à la cathédrale de Strasbourg, jugé suspect par les révolutionnaires malgré la francisation de son nom, initialement Ignaz Pleyl. Revenu en grâce, il s’établit dans la capitale française, où il ouvrit en 1795 un commerce de musique. En 1809, il fonda la manufacture Pleyel, qui connut une ascension rapide.
En 1829, il obtint, conjointement avec son fils Camille (1788-1855), le titre de facteur de pianos du roi, distinction partagée avec la maison Érard, la plus ancienne manufacture de pianos française. 2 3
Un article paru dans Le Pianiste du 10 juillet 1834 illustre bien la différence de sonorité entre ces deux marques:
« Vous donnerez un piano d’Érard à Liszt, à Herz, à Bertini, à Schunke ; mais vous donnerez un piano de Pleyel à Kalkbrenner, à Chopin, à Hiller ; il faut un piano de Pleyel pour chanter une romance de Field, caresser une mazourk de Chopin, soupirer un nocturne de Kessler ; il faut un piano d’Érard pour le grand concert. Le son brillant de ce facteur porte, non pas plus loin, mais d’une façon plus nette, plus incisive, plus distincte, que le son moelleux de Pleyel, qui s’arrondit et perd un peu de son intensité dans les angles d’une grande salle. » 4
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Revue Le Pianiste d'octobre 1834 (📸 gallica.bnf.fr) |
Camille Pleyel et Kalkbrenner ont toujours résisté à la mécanique à double échappement inventée par Erard en 1822. Fidèle au principe de la mécanique anglaise à simple action,Camille Pleyel n’a cessé, tout au long de sa carrière à la tête de la maison (1822-1855) et de son association avec Kalkbrenner (1825-1849), d'en perfectionner la facture par maints raffinements.
En 1836, Montal écrit: « M. Pleyel, en modifiant la mécanique anglaise par un système de levier bien combiné, est parvenu à vaincre la dureté du clavier et à lui donner une facilité, une égalité et une rapidité dans la répétition des notes, que les artistes et les facteurs croyaient impossibles. […] Pour améliorer la qualité du son, il a augmenté le diamètre des cordes, changé leur longueur; le frappement des marteaux a été calculé de manière à donner un son pur, net, égal et intense; les marteaux, garnis avec soin, d’abord très durs, puis recouverts d’une peau élastique et moelleuse, procurent, lorsqu’on joue piano, un son doux et velouté, lequel prend de l’éclat et une grande portée au fur et à mesure que l’on presse le clavier. »
C'est son successeur, Auguste Wolff, qui introduira plus tard la mécanique à double échappement. 5
Kalkbrenner, également actionnaire de l’entreprise, y occupe une place stratégique. Non seulement il joue sur ces instruments et les recommande à ses nombreux élèves, mais il convie aussi des artistes de renom à des concerts donnés dans les salons Pleyel, situés au 9, rue Cadet.
C’est par l’entremise de Kalkbrenner que Frédéric découvre la maison Pleyel. Grâce à lui, il obtient l’opportunité de donner son premier concert, qui se tiendra dans les salons de Camille Pleyel. Ce dernier deviendra l’un de ses plus fidèles amis parisiens.
Frédéric évoque cet évènement dans la suite de sa lettre du 12 décembre 1831 à son ami Tytus Woyciechowski. Il y enchaîne une série d’anecdotes savoureuses, notamment autour des Variations sur un thème de Mozart, ou de charmantes jeunes femmes rencontrées à Paris, tout en glissant au passage l’annonce du mariage de Konstancja Gładkowska. 6
Paris, le 12 décembre 1831 [suite] 7
« Quoi qu'il en soit (je jouis déjà d'un grand renom parmi les artistes), je donnerai un concert le 25 décembre. Baillot, ce célèbre rival de Paganini et le fameux hautbois Brodt joueront, moi je donnerai mon fa mineur et les Variations en si bémol majeur. A propos de celles-ci, figure-toi que j'ai reçu il y a quelques jours de Kassel, un compte rendu de dix pages dû à un Allemand enthousiasmé. Après de longs préliminaires, celui-ci les analyse mesure par mesure, disant que ce ne sont point des variations comme les autres, mais une sorte de tableau 8 fantastique. Parlant de la deuxième variation, il dit qu'on y voit courir Don Juan et Leporello. Dans la troisième, Don Juan serre Zerlina dans ses bras tandis qu'à la main gauche, Mazetto est pris de colère.
"Où ce ré bémol majeur se trouve-t-il sur Zerlina, me demandait hier Plater?"
« Enfin il déclare qu'à la cinquième mesure de l’Adagio, Don Juan baise Zerlina en ré bémol majeur. « Où ce ré bémol majeur se trouve-t-il sur Zerlina, me demandait hier Plater 9 ? » Elle est bien amusante, l'imagination de cet Allemand. [...]
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Costume pour Madame Cinti-Damoreau 19 dans le rôle de Zerline dans Don Juan, Académie Royale de Musique, gravure par Maleuvre, imprimé par Hautecoeur-Martinet (📸 meisterdrucke.uk) |
"Kalkbrenner jouera sur un immense pantaléon. J'aurai un petit piano monocorde"
« Hiller est un ancien élève de Hummel. Sa symphonie et son concerto exécutés il y a trois jours, ont produit le plus grand effet. C'est un homme du genre de Beethoven, plein de poésie, de feu et d'âme.
Mais revenons à mon concert. J'y donnerai de plus avec Kalkbrenner une Marche suivie d'une Polonaise pour deux pianos avec accompagnement de quatre autres. C'est quelque chose de fou. Kalkbrenner jouera sur un immense pantaléon. J'aurai un petit piano monocorde mais dont le son porte loin comme les sonnettes des girafes.
[ En 1825, Pleyel avait déposé un brevet pour l’invention d’un piano carré unicorde, dont l’un des avantages était la facilité à l’accorder. [...]. L'éventuel jeu de mots sur girafe fait allusion au piano vertical, dit Giraffen-Flügel, de mécanique viennoise et dont le meilleur facteur polonais de l’époque, Fryderyk Buchholtz, réalisa quelques exemplaires. [...] Ce type d’instrument pouvait comporter un jeu de cloches à l’instar de certains grands pianos à queue de Conrad Graf.] 10
Quant aux autres instruments, ils sont grands et feront orchestre. Ils seront tenus par Hiller, Osborne 11, Stamaty 12 et Sowiński 13. Ce dernier n'approche en rien le défunt Aleksander 14 (dont j'ai rencontré une élève ici). La tête n'est pas bien très solide mais il a bonne figure et bon coeur. Norblin, Vidal et le célèbre Urhan — un altiste comme je n'en ai jamais entendu — me seconderont aussi. Les billets se placent. Le plus difficile a été d'obtenir des cantatrices. Rossini m'aurait permis d'en demander à l'Opéra s'il avait pu prendre cette décision sans consulter le second directeur, Monsieur Robert, qui n'a pas voulu s'exposer à recevoir deux ou trois cents demandes semblables.
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Piano carré Pleyel n° 1496 de 1835 (78 touches, unicorde, 📸 ebay.fr, détail) |
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Piano carré Pleyel n° 1496 de 1835, plaque de marque (📸 ebay.fr, détail) |
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Piano carré Pleyel n° 1496 de 1835, unicorde, vue interne (📸 ebay.fr) |
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Piano girafe Buchholtz, vers 1820, Musée national de Varsovie (hauteur 234,5 cm, largeur 129 cm) |
" À Paris, j'ai tout comme je ne l'ai jamais eu"
« Mais je ne t'ai encore rien dit de l'Opéra. Jamais je n'avais entendu le Barbier comme la semaine dernière avec Lablache 15, Rubini 16 et la Malibran (Garcia). Jamais je n'avais entendu chanter Othello comme par Rubini, Pasta 17 et Lablache, ni L'Italienne 18 comme par Rubini, Lablache et Mme Raimbeaux. A Paris, j'ai tout comme je ne l'ai jamais eu. Tu ne peux imaginer ce qu'est Lablache. Pasta, dit-on, a perdu, mais je n'avais encore rien entendu de plus sublime. La Malibran subjugue par sa voix miraculeuse. Elle éblouit comme personne! Merveille des merveilles! Rubini, ténor excellent, chante à pleine voix, jamais de tête. […]
L'orchestre est admirable mais sans comparaison pourtant avec le véritable Opéra français (l'académie royale). Je doute qu'on ait atteint jamais au théâtre le degré de magnificence auquel est parvenu Robert le Diable, le tout dernier opéra en cinq actes de Meyerbeer. […] Meyerbeer s'est immortalisé. Mais aussi il a passé trois ans à Paris avant d'arriver à faire jouer son opéra. Il a, dit-on, dépensé vingt mille francs pour la troupe. Madame Damoreau-Cinti 19 chante on ne peut mieux. Je préfère son chant à celui de la Malibran. La Malibran étonne, Cinti charme et elle exécute les gammes chromatiques mieux que le célèbre Tulon sur la flûte. [...] Nourrit 20, le ténor français, est admirable par le sentiment. [...]
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Portrait de Maria Malibran par François Bouchot, 1831 (📸 Wikipedia) |
"Les pianos Pleyel sont non plus ultra"
« Pixis 21 a la plus grande estime pour moi — tantôt à cause de la façon dont je joue, tantôt parce qu'il est jaloux: sa jeune fille se met, en effet, plus en frais pour moi que pour lui! Écris-moi pour l'amour de Dieu — ou bien arrive.
A toi jusqu'à la mort et, peut-être, à bientôt.
F. Chopin.
[…] J'habite Boulevard Poissonnière N° 27. Quant à toi, tu ne m'avais même pas donné ton adresse; j'ai dû la demander à Wodziński 22. Les pianos Pleyel sont non plus ultra. Parmi les Polonais, je vois [entre autres] Lelewel. 23 Quant aux autres, c'est une formidable quantité d'imbéciles.
"Cela n'empêche en rien les affections platoniques"
« On fréquente assez mademoiselle Jawurek, mais rien de plus. Elle est jolie. Oleszczynski a l'intention de faire mon portrait en gravure. […] Les Wodziński comptent te revoir bientôt. Moi je le voudrais même ne serait-ce que de temps en temps car je suis presque fou de nostalgie, surtout lorsqu'il pleut. Mademoiselle Gładkowska vient d'épouser Grabowski, mais cela n'empêche en rien les affections platoniques. Baillot vient d'arriver. Je cachette ma lettre. Aime-moi.
"Il se pourrait bien d'ailleurs que celle-ci m'amènerait à faire connaissance avec le bâton de l'époux"
« P. S. — Dans la maison où j’habite, demeure, à l'étage en dessous du mien, une jeune femme dont le mari est absent depuis le matin jusqu' à une heure tardive de la nuit. Ma voisine est très jolie et m'a invité plus d'une fois à venir la consoler de sa solitude. Chez elle brûle un grand feu auprès duquel il ferait bon s'asseoir et elle m'en prie, croyant qu'un jour ou l'autre, je me laisserai tenter. Mais je n'ai nulle envie de courir les aventures. Il se pourrait bien d'ailleurs que celle-ci m'amènerait à faire connaissance avec le bâton de l'époux 24.
Je ne puis me résoudre à ne pas te raconter la petite aventure qui m'est arrivée chez Pixis. Représente-toi donc qu'il a sous son toit une très jolie petite demoiselle de quinze ans qu'il projette (dit-il) d'épouser. J'avais fait la connaissance de celle-ci chez lui à Stuttgart. A peine arrivé ici, Pixis m'invite à aller le voir sans me dire (car peut-être y serais-je allé plus tôt) que sa demoiselle — je ne pensais d'ailleurs plus à elle — l'avait accompagné à Paris. Or, voici que je rencontre la jeune pupille dans l'escalier.
"Une sorte de tremblement nous prend tous deux"
« Elle manifeste la plus grande joie, m'invite à entrer chez elle, disant qu'il n'y avait en cela aucun mal. "M. Pixis n'est pas là, ajoute-t-elle, reposez-vous, il ne tardera pas, etc..." (une sorte de tremblement nous prend tous deux). Je m'excuse sachant combien le vieux est jaloux, je lui dis que je reviendrai un autre jour, etc. Et cependant qu'en toute innocence nous nous parlons ainsi avec douceur dans l'escalier, Pixis survient. Il braque (comme Soliva) son regard à travers de grosses lunettes pour voir qui, là-haut, parle à sa belle. Il se hâte, le pauvre. Bientôt il s'arrête devant moi en disant brusquement 25: « Bonjour 26», puis se tournant vers elle: « Qu'est-ce que vous faites ici? 27» ajoute-t-il avant de l'accabler d'une interminable jérémiade mêlée de jurons allemands pour oser recevoir des jeunes gens en son absence. Et moi de même, avec un sourire (et l'air de rien) je lui fais remarquer, comme pour approuver Pixis, qu'elle est sortie de la chambre bien légèrement vêtue (en simple robe de soie).
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Portrait de Johann-Peter Pixis, lithographie de Vigneron (📸 gallica.bnf.fr) |
"Qu'en dis-tu? Moi — un séducteur !"
« Enfin le vieux se calme, se ravise, me prend par le bras et ne sachant comment m’installer au mieux, m'introduit au salon. Sans doute, appréhendait-il que, fâché, je me laisse aller à lui jouer un mauvais tour en son absence ou plutôt à en jouer un à sa pupille. Ensuite, il me reconduisit jusque dans l'escalier mais comme il s'aperçut que j'avais toujours l'âme en joie (je ne pouvais en effet dissimuler mon amusement: c'était la première fois que je rencontrais des gens me soupçonnant capable 28 de quelque chose de pareil), comme il vit donc que j'avais l'âme en joie, Pixis entra chez le concierge et je l'entendis lui demander s'il y avait longtemps que j'étais monté, etc. Depuis ce temps, Pixis n'a pas assez d'éloges pour prôner mon talent à tous les éditeurs et particulièrement à Schlesinger. Celui-ci m'a conseillé d'écrire des variations sur des thèmes de Robert, ce Robert qu'il a acheté 24.000 francs à Meyerbeer! Qu'en dis-tu? Moi — un séducteur ! 29 »
1. Marie-Paule Rambeau : Chopin, l’Enchanteur autoritaire, p. 255
2. Wikipedia: Ignace Pleyel
3. Wikipedia: Erard
4. Marie-Paule Rambeau : Chopin, l’Enchanteur autoritaire, p. 255
5. Jean-Jacques Eigeldinger: Chopin et Pleyel, p. 94 et Wikipedia: Claude Montal (célèbre accordeur de pianos aveugle, 1800-1865)
6. Konstancja Gładkowska dira plus tard qu'elle trouvait Chopin "nerveux, fantasque et maladif" (Marie-Paule Rambeau : Chopin, l’Enchanteur autoritaire, p. 259 et 277)
7. Bronisław Edward Sydow* : Correspondance de Frédéric Chopin (CFC), tome II (Korespondencja Fryderyka Chopina), lettre du 12 décembre 1831, p. 39
8. Le mot tableau est utilisé en français dans le texte original
9. Ludwik August Plater (1775-1846), vétéran de l’insurrection de Kościuszko, comte et homme d’état polonais. Il collabora avec le prince Adam Czartoryski lors de l’Insurrection de novembre 1830, puis devint président de la Société littéraire de Paris. (Wikipedia: Ludwik August Plater).
10. Jean-Jacques Eigeldinger: Chopin et Pleyel, p. 92
11. George Alexander Osborne (1806-1870), pianiste et compositeur irlandais. (Sydow p. 44) Elève puis assistant de Kalkbrenner. Il a laissé des souvenirs tardifs sur cette période heureuse de sa jeunesse, où Chopin, Hiller, Liszt et Mendelssohn dînaient tous ensemble au restaurant, payant l'addition à tour de rôle. (Marie-Paule Rambeau : Chopin, l’Enchanteur autoritaire, p. 258)
12 : Camille-Marie Stamaty (1811-1870), pianiste, compositeur et pédagogue français (Wikipedia), élève puis assistant de Kalkbrenner – avant de devenir le professeur de Saint-Saëns (Jean-Jacques Eigeldinger: Chopin et Pleyel, p. 92)
13. Wojciech Albert Sowiński (1803-1880). Pianiste, compositeur et musicologue polonais, élève de Czerny. (Sydow* p. 44). Il est établi à Paris où il travaille comme professeur de musique. (Wikipedia et musiqueclassique.forumpro). Chopin mentionne son nom dans une lettre à son ami Tytus Woyciechowski (9 septembre 1828). Sowiński, alors membre de la rédaction de La Revue Musicale de Fétis à Paris, lui avait proposé de devenir correspondant à Varsovie, pour fournir des "renseignements sur le mouvement musical en Pologne, sur les musiciens polonais célèbres". Chopin déclina cette offre, estimant que Karol Kurpiński, déjà engagé dans des publications similaires, était plus compétent. Conscient de son manque de points de comparaison, il écrivait alors qu'exception faite des œuvres représentées à Varsovie, il n’avait « jamais entendu un bon, ni un mauvais opéra. » (Tadeusz A. Zieliński : Frédéric Chopin, p. 106). En 1857, Sowiński publiera un Dictionnaire des musiciens polonais anciens et modernes, contribuant à faire découvrir les trésors des mélodies nationales à un public étranger (musiqueclassique.forumpro et monkhaus.com).
14. Aleksander Rembieliński, pianiste polonais de grand talent pour qui Chopin avait une vive admiration. Rembieliński est mort très jeune (28 ans). (Sydow, CFC, tome II, p. 44 et nifc.pl)
15. Luigi Lablache (1794-1858), célèbre basse d'origine française. (Sydow, CFC, tome II, p. 44)
16. Giovanni Battista Rubini (1795-1854), illustre ténor italien. (Sydow, CFC, tome II, p. 44)
17. Giuditta Pasta (1798-1865), la célèbre cantatrice italienne. (Sydow, CFC, tome II, p. 44)
18. L'Italienne à Alger, opéra-bouffe de Rossini. (Sydow, CFC, tome II, p. 44)
19. Laure Cinthie Montalant, connue d'abord sous le nom de Mlle Cinti puis sous celui de Mme Damoreau-Cinti (1801-1863), cantatrice française pour qui Rossini écrivit plusieurs rôles importants. (Sydow, CFC, tome II, p. 46)
20. Adolphe Nourrit (1802-1839) célèbre ténor de l'Opéra de Paris. (Sydow, CFC, tome II, p. 46)
21. Johann-Peter Pixis (1788-1874), pianiste et compositeur allemand. La Fantaisie sur des thèmes polonais, op. 15 de Chopin lui est dédiée. (Sydow, CFC, tome II, p. 47)
22. Wodziński: deux des frères de Maria Wodzińska (fiancée de Chopin en 1836) ont été pensionnaires de Nicolas Chopin (Institut National Frédéric Chopin: Maria Wodzińska)
23. Joachim Lelewel (1786-1861), le célèbre homme politique et historien polonais. Après la révolution de 1830-31, Lelewel se fixa à Paris. (Sydow, CFC, tome II, p. 48)
24. Les lignes reproduites ici en italique se trouvent dans l'ouvrage de Maurycy Karasowski (1823-1892): Fr. Chopin, Sein Leben und seine Briefe (Berlin [1878]). Elles ont été omises par Opieński dans son édition des lettres de Chopin. Karasowski fut le premier à être admis à prendre connaissance des lettres de Chopin. Outre un charmant épisode de la vie du jeune compositeur, ce passage évoque les débuts difficiles de Chopin qui à cette époque vivait dans une chambre sans feu. (Sydow, CFC, tome II, p. 49)
25. Le mot brusquement est utilisé en français dans le texte original
26. Le mot Bonjour est utilisé en français dans le texte original
27. La phrase Qu'est-ce que vous faites ici ? est en français dans le texte original.
28. Le mot capable est utilisé en français dans le texte original.
29. Chopin avait-il oublié qu'on l'avait soupçonné quelques années plus tôt d'avoir séduit la gouvernante de la famille Pruszak? (Sydow, CFC, tome II, p. 50). Le texte original est : « Ze mnie séducteur ! »
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