C'était une soirée inoubliable, le 6 mai, en compagnie de M. Rafał Blechacz et Chopin, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.
Je reprendrai simplement les mots du Marquis de Custine écrits à F. Chopin, dont il était un grand admirateur et ami, et je les adresserai à M. Blechacz:
«[...] quand je vous écoute, je me crois toujours seul avec vous, et peut-être avec mieux que vous encore ! Ou du moins avec ce qu’il y a de mieux en vous.»1
«[...] on est seul avec vous-même au milieu de la foule ; ce n'est pas un piano, c'est une âme - et quelle âme ! […] on s'aime, on s'entend dans Chopin. Vous avez fait du public un cercle d'amis; enfin, vous êtes égal à vous-même - c'est tout dire.» 2
![]() |
"Pénélope" (espérant le retour d'Ulysse) d'Antoine Bourdelle, 1912, copie de l'œuvre originale exposée au musée Bourdelle à Paris |
Au programme : le Nocturne opus 32 n°2, les Mazurkas opus 50, la Sonate opus 35 (n°2), puis après l'entracte: le Nocturne opus 48 n°2 et la Sonate opus 58 (n°3) (Rafał Blechacz, piano | Récital | Théâtre des Champs-Elysées)
Merci M. Blechacz de nous avoir transporté dans une dimension parallèle, quelque part entre la terre et le ciel.
Commentaires:
Enregistrer un commentaire