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Solitude et nostalgie de F. Chopin à Vienne (Biographie #51)
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Après le départ de Tytus, qui était retourné en Pologne à la suite de l’Insurrection du 29 novembre 1830, Frédéric , resté seul à Vienne, ressent une tristesse et un abattement profonds qu’il n’avait jamais éprouvés auparavant.
La distance qui le sépare de sa ville natale et de Konstancja intensifie son amour pour elle. Dans ses lettres, il confie ses sentiments à son ami Jan Matuszyński, et le prie de devenir le messager de ses pensées auprès de Konstancja.
Les premières fêtes de Noël que Frédéric passe à l’étranger, loin de sa famille, sont marquées par le désarroi, malgré les attentions de ses amis. Par ailleurs, la révolution dans son pays résonne jusqu’à Vienne, suscitant une hostilité parfois exprimée ouvertement envers les Polonais.
La cathédrale Saint-Etienne à Vienne (📸 @stephansdom, Instagram) |
Dans sa lettre du 26 décembre 1830 1 adressée à Jan Matuszyński, resté à Varsovie, les mots de Frédéric laissent transparaître l'intensité de son mal-être.
"Je voudrais que les sons qui me furent inspirés par un sentiment aveugle, furieux, déchainé eussent le pouvoir de retrouver, au moins en partie, les chants que chantèrent les armées de Jan"
« Vienne. Le jour de la Noël. Dimanche matin. L'année dernière à la même heure, j'étais chez les Bernardins. Aujourd'hui je suis seul.
Je t'écris en robe de chambre tout en mordillant mon anneau. [26 décembre 1830]
Mon Jeannot [Janek] bien-aimé,
Je revenais de chez Slavik, le célèbre violoniste avec qui je suis lié d'amitié (sauf Paganini, je n'ai jamais rien entendu de pareil ; il prend quatre-vingt-seize notes staccato d'un seul coup d'archet. C'est incroyable.) Tandis que je me trouvais auprès de lui, j'avais conçu le projet d'épancher ma nostalgie sur mon piano aussitôt que j'aurais été chez moi, je voulais faire pleurer l'adagio sur un thème de Beethoven que j'écris avec Slavik ; je le voulais.. mais en revenant donc de chez lui, je passai près de la poste que je n'omets jamais dans mes itinéraires. Mon sentiment fut détourné, les larmes qui devaient tomber sur le clavier ont coulé sur ta lettre. J'avais tant souhaité voir ton écriture ! Sais-tu pour quoi ? Oui, tu le sais. Pourtant, si je le désirais tant, ce n'est pas seulement à cause de mon ange de sérénité [Konstancja Gładkowska] car, vrai comme je l'aime, je voudrais que les sons qui me furent inspirés par un sentiment aveugle, furieux, déchainé eussent le pouvoir de retrouver, au moins en partie, les chants que chantèrent les armées de Jan 2 et dont les échos dispersés errent encore sur les rives du Danube.
"Je maudis l'instant de mon départ"
« Tu me dis de choisir un poète! Ne sais-tu pas que je suis l'être le plus indécis du monde et qu'une seule fois seulement en ma vie, il m'est arrivé de faire un choix heureux ! Mon Dieu, elle au moins peut, comme mes soeurs, servir en préparant de la charpie, mais moi ! Si ce n'était qu'à présent je serais peut-être un fardeau pour mon père, je rentrerais immédiatement à Varsovie. Je maudis l'instant de mon départ. Au courant de ma situation comme tu l'es, tu avoueras que trop de tourments se sont abattus sur moi depuis le retour de Tytus en Pologne. Tous les concerts, les dîners, les soirées, les danses dont j'ai par-dessus la tête m'ennuient.
"Dans les salons, je semble calme, mais rentré chez moi je fulmine sur le piano"
« Tout ici, pour moi, est si triste, si sombre et si morne. J'aime tout cela mais pas dans ces circonstances si cruelles. Je ne puis rien faire de ce que je voudrais : il me faut m'habiller, me friser, me chausser. Dans les salons, je semble calme, mais rentré chez moi je fulmine sur le piano. Sans intimité avec personne je dois me montrer aimable avec tout le monde. Il y a des gens qui m'aiment, font mon portrait, m'accablent de prévenances et de grâces ; mais peu m'importe puisque je me sens inquiet. Je le suis moins seulement quand je sors toutes vos lettres, lorsque j'ouvre la vue du roi Sigis [mond ] 3, et que je regarde l'anneau. Ces plaintes, pardonne-les moi, Jeannot, mais à présent ma peine me semble allégée de moitié ; je suis plus calme : j'ai toujours partagé mes sentiments avec toi. As-tu reçu ma carte ? Certainement ce que je t'écris ne t'est rien car tu es chez toi, tu es à la maison, mais moi je lis et je relis ta lettre et je la relirai sans fin. […]
La colonne de Sigismond III à Varsovie, lithographie d’Auguste Guillaumot d’après Charles de Lalaisse, (Bibliothèque Nationale de Pologne) |
La colonne de Sigismond III à Varsovie, sur la place du Château (📸 Go to Warsaw) |
"Tranquillise-la, dis-lui qu'aussi longtemps qu’il me restera des forces... que jusqu'à la mort… que même après la mort, mes cendres se déposeront sous ses pieds"
« Freyer 4 m'a raconté beaucoup de détails intéressants sur ces derniers temps. II a pris connaissance de ta lettre avec grand plaisir. Je la lui ai laissé lire jusqu'à un certain passage. Ce certain passage m'a beaucoup attristé. Y a-t-il vraiment un peu de changement ? N'a-t-on pas été malade ? Je supposerais facilement quelque chose de ce genre de la part d'un être si sensible. Mais te le semble-t-il ? Peut-être est-ce à cause de la secousse du 29 ? Car Dieu me garde que ce soit de ma faute ! Tranquillise-la, dis-lui qu'aussi longtemps qu’il me restera des forces... que jusqu'à la mort… que même après la mort, mes cendres se déposeront sous ses pieds. Mais tout ce que tu pourrais dire est trop peu de choses... je vais lui écrire. Je lui aurais déjà écrit depuis longtemps et je ne me serais pas tourmenté de la sorte, mais les gens ! Si, par hasard, ma lettre tombait en des mains étrangères, cela pourrait nuire à sa réputation. Alors, il vaut mieux que tu sois mon interprète, parle pour moi et, " j'en conviendrai ". Les mots que tu as écrit en français ont achevé de me ravir.
"J'avais l'âme en fête comme jamais, car c'était la première lettre de toi !"
« Un Allemand qui me suivait dans la rue tandis que je lisais ta lettre eut peine à me soutenir en me tenant par le bras. Il ne pouvait se rendre compte de ce qui m'arrivait. J'avais envie d'arrêter tous les passants et de les embrasser; j'avais l'âme en fête comme jamais, car c'était la première lettre de toi ! Je t'ennuie, Jeannot, par ma frénésie stupide, mais il m'est difficile de revenir à moi et de t'écrire des choses indifférentes. Avant-hier, j'ai dîné chez certaine dame polonaise nommée Bayer et, de son prénom, Konstancja. J'aime me trouver là par réminiscence; tous les cahiers de musique, les mouchoirs, les serviettes portent son initiale. J'y vais avec Slavik pour qui elle a un certain penchant. Avant hier nous avons joué chez cette dame pendant toute la matinée, puis durant tout l'après-midi.
"Une harmonie lugubre s'éleva en moi... plus que jamais je ressentis ma solitude"
« C'était la veille de Noël, le temps était beau (une atmosphère de printemps). Quand nous sommes sortis de chez Bayer, la nuit était tombée. Après avoir dit adieu à Slavik qui était attendu à la chapelle impériale, je me suis rendu à minuit, seul, à pas lents, à la cathédrale Saint-Etienne. Lorsque j'y arrivai, il n'y avait encore personne. Non par dévotion, mais pour contempler à cette heure cet immense vaisseau, je restai debout au pied d'un pilier gothique dans le coin le plus sombre. Impossible de décrire la magnificence et la grandeur de ces voûtes immenses. Le silence régnait. Seuls les pas d'un sacristain allumant des cierges au fond de l'église rompaient parfois ma léthargie. Derrière moi, un tombeau ; sous mes pieds, un tombeau. Il n'en manquait un qu'au dessus de ma tête. Une harmonie lugubre s'éleva en moi... plus que jamais je ressentis ma solitude. Je m'abreuvai avec délice à la source d'émotion qu'était pour moi cette vision grandiose jusqu'au moment où hommes et lumières se mirent à affluer. Alors, relevant le collet de mon manteau comme parfois au Faubourg de Cracovie, tu te souviens, je pris le chemin de la chapelle impériale pour y entendre de la musique. A pied, je traversai les plus belles rues de Vienne; mais je n'étais déjà plus seul, une foule joyeuse m'entourait. Je gagnai ainsi le château où, après avoir entendu trois pièces, fragments d'une messe pas fameuse et jouée soporifiquement, je rentrai passé une heure du matin pour me coucher.
Cathédrale Saint Etienne à Vienne, Julius Horn (1910-1981, 📸 dorotheum.com et artory.com) |
Cathédrale Saint Etienne à Vienne, Julius Horn (1910-1981 📸 @stephansdom_wien, Instagram) |
"Tu dois savoir que le docteur Malfatti, cet homme rare (un homme dans toute l'acception du mot) est prévenant au point de ne faire servir à sa table que des plats polonais lorsque nous dînons chez lui"
« J'ai rêvé de toi, de vous, d'eux, de mes enfants chéries. Une invitation à dîner chez Madame Elkan, Polonaise et banquière, m'a réveillé le lendemain matin. Je me levai, je jouai tristement. Bientôt Nidecki, Leidenfrost et Steinkeller vinrent chez moi et quand nous nous séparâmes, j'allai diner chez Malfatti. […] Tu dois savoir que le docteur Malfatti, cet homme rare (un homme dans toute l'acception du mot) est prévenant au point de ne faire servir à sa table que des plats polonais lorsque nous dînons chez lui. Bientôt après, Malfatti a reçu la visite de Wild, le célèbre et même aujourd'hui, le premier ténor allemand. Je l'ai accompagné de mémoire dans un air d'Othello qu'il chanta magistralement.
"Tout est bien chanté, chaque note tenue exactement, pureté, souplesse, portementa, mais tout cela est si froid que j'en ai presque le nez gelé quand je suis assis au premier rang"
« Wild et Heinefetter sont les uniques soutiens de l'Opéra de Vienne, le reste étant misérable et tout à fait indigne d'une pareille cité. Toutefois, Mademoiselle Heinefetter, est presque entièrement dépourvue de sentiment. Une voix comme il ne m'arrivera pas d'en entendre une pareille de sitôt - tout est bien chanté, chaque note tenue exactement, pureté, souplesse, portementa, mais tout cela est si froid que j'en ai presque le nez gelé quand je suis assis au premier rang. […]
"Irai-je à Paris ?"
« Tu sais que j'ai des lettres de la cour de Saxe pour la vice-reine de Milan. Mais où dois-je me rendre ? Mes parents me laissent le libre choix pour la continuation de mon voyage mais je n'aime pas cela. Irai-je à Paris ? Ici, l'on me conseille de ne pas y aller encore. Dois-je rentrer, rester ici, me tuer ou ne plus t'écrire ? Donne-moi un conseil. Demande leur avis à ceux qui me gouvernent et écris-le moi. II en sera fait comme ils voudront. Je passerai encore le mois prochain ici. Ecris-moi donc avant de partir vers l'Ouest pour le Nord (mais j'espère que tu n'auras pas besoin d'y aller). Ecris-moi donc avant ton départ (poste restante à Vienne). Avant de quitter Varsovie, va chez mes parents, va chez Konst[ancja]. Remplace-moi aussi longtemps que tu seras là. Va souvent chez eux, que mes soeurs en t'apercevant, pensent que tu viens me voir et que je suis dans l'autre chambre, assieds-toi à côté d'elles, qu'elles me croient derrière elles. Va au théâtre, j'y serai aussi. Je lis attentivement les journaux, on m'en a promis de polonais. Je ne pense pas au concert que je devrais donner. […]
"C'est avec la pédale et non avec la main qu'il joue piano"
« Bien que Thalberg 5 joue fameusement, ce n'est pas mon homme. Il est plus jeune que moi, plait beaucoup aux dames et fait des pots-pourris de la Muette. C'est avec la pédale et non avec la main qu'il joue piano ; il prend dix notes comme moi une octave et porte des boutons de chemise en brillants 😅. Moscheles ne l'étonne pas et il va de soi que seuls les tuttis de mon concerto lui plaisent. Lui aussi écrit des concertos.
"Ah ! les bougres ! En ce moment, ils se réjouissent vraiment [de nos malheurs] bien qu'ils ne veulent pas le montrer"
« Je termine cette lettre trois jours après l'avoir commencée. Je viens de relire les bêtises qu'elle contient. Pardonne-moi, Jeannot, si tu dois payer pour elle ! Aujourd'hui, j'ai entendu dire dans une trattoria italienne où je dînais : "Der liebe Gott hat einen Fehler gemacht dass er die Polen geschaffen hat" [Le bon Dieu a commis une faute en créant les Polonais]. Ne t'étonne donc pas qu'il me soit impossible d'exprimer ce que je ressens. Ne compte pas non plus recevoir des nouvelles par un Polonais, car, à ce que je viens de te répéter, un autre Allemand a répondu : "In Polen ist nichts zu holen" [Il n'y a rien qui vaille en Pologne]. Ah ! les bougres ! En ce moment, ils se réjouissent vraiment [de nos malheurs] bien qu'ils ne veulent pas le montrer. Un charcutier français vient de s'établir ici. Devant son élégante boutique, il y a continuellement des attroupements de badauds. Ceux-ci trouvent toujours quelque chose à redire. Les uns estiment que l'ouverture de ce magasin est une des conséquences de la Révolution française et ils regardent avec dédain les saucissons pendus à l'étalage ; les autres sont furieux qu'il ait été permis à un Français, à un rebelle de vendre des jambons dans un pays possédant suffisamment de cochons. Où qu'on aille, on entend des critiques à propos du Français. Et s'il se passe quelque chose il est à craindre que l'on s'en prenne d'abord à lui.
"Ah ! je m'arrache les cheveux à la pensée qu'elle pourrait m'oublier!"
« Je termine cette lettre, Jeannot, car il le faut bien. Embrasse pour moi tous nos chers camarades. Embrassons-nous. Je ne cesserai jamais de t'aimer, sinon le jour où je cesserai d'aimer la vie, mes parents et elle. Mon cher, écris-moi. Montre même cette lettre, mais si tu le juges bon car je n'ai pas le temps de relire. [...] Mes parents savent sans doute que je suis en correspondance avec toi ; tu peux d'ailleurs le leur dire, mais ne leur montre pas cette lettre. Vraiment, il m'est impossible de le quitter, ce Jeannot chéri ! [...]
Konst. . . (je n'ose achever d'écrire son nom, ma main en est indigne). Ah ! je m'arrache les cheveux à la pensée qu'elle pourrait m'oublier! Gresser ! Bezobrazow ! Pisarzewski ! 6. C'en est trop! Quel Othello je suis aujourd'hui. Je voulais plier cette feuille et la cacheter sans la mettre sous enveloppe, mais j'avais oublié qu'on sait lire le polonais où tu es ! Comme il me reste du papier, permets que je te raconte ma vie ici. Je loge au quatrième étage dans la plus belle rue en vérité ; mais je devrais me pencher bien fort pour voir ce qui se passe en bas. Ma chambre est grande et d'agréables proportions. En face des trois fenêtres, le lit ; à droite un (admirable) pantaléon ; à gauche, un canapé. Entre les fenêtres, des glaces et, au milieu de la pièce, une belle grande table ronde en acajou. Le parquet est ciré. Lorsque je reviendrai parmi vous, tu la verras d'ailleurs cette chambre, car le jeune Hummel l'a dessinée pour moi dans mon album. Silence ! Monsieur ne reçoit pas après le dîner 😅, ainsi je puis me transporter en entier par la pensée auprès de vous.
"Je me frise, je me chausse et en soirée!"
« Le matin, un domestique incroyablement stupide me réveille; je me lève, on m'apporte du café, je joue, et ce café je le bois souvent froid. Ensuite, le plus souvent, je joue encore puis, jusqu'en ces derniers jours, Hummel venait travailler à mon portrait tandis que Nidecki étudiait mon concerto : tout cela en robe de chambre jusqu'à midi. [...] Après le dîner, nous allons prendre le café dans le plus beau Kaffehaus de Vienne (c'est la mode ici et même Szaniasio s'y rend) ensuite je vais faire des visites puis, au crépuscule, je rentre à la maison. Je me frise, je me chausse et en soirée!
"Je joue, je pleure, je lis, je regarde, je ris, je me couche, j'éteins la bougie et toujours je rêve de vous"
« Je rentre vers dix ou onze heures, parfois à minuit, jamais plus tard ; alors je joue, je pleure, je lis, je regarde, je ris, je me couche, j'éteins la bougie et toujours je rêve de vous.
[…] Embrasse Elsner.
Le commencement de ma lettre est lisible, mais tu ne pourras peut-être pas en déchiffrer la fin. Embrasse Magnus, Alfons et le petit Reinschmidt. Demande leur d'ajouter si possible quelques mots à ta prochaine lettre.
"Ce qu'on fait ici des noms polonais dépasse l'imagination. C'est à rire"
« Mon portrait, dont toi et moi seulement devons connaitre l'existence, est tout petit. Si tu crois qu'il pourrait faire le moindre plaisir [à Konstancja], je te l'enverrai par Schuch. […] On parle beaucoup à Vienne de « Klopiki » [Józef Chłopicki 7], on plaint « Potoki 8 » et l'on rapporte que certains « Woliki » 9 10 ont conféré avec le Prince. Ce qu'on fait ici des noms polonais dépasse l'imagination. C'est à rire. Ne remets pas le billet si ce n'est point absolument nécessaire. Je ne sais ce que j'ai écrit. Tu peux être le premier et aussi le dernier à le lire.
Ch. »
La genèse du Scherzo en si mineur n°1, opus 20
🎶
Arthur Rubinstein interprète le Scherzo n°1 en si mineur, opus 20
🎶
1. Bronisław Edward Sydow:
Correspondance de Frédéric Chopin, tome I (Korespondencja Fryderyka Chopina)
2. Il s'agit des armées de
Jan III Sobieski, roi de Pologne de 1673 à 1696 qui, en 1683,
battit définitivement les Turcs de Kara Mustafa et délivra Vienne. (Bronisław Edward Sydow: Correspondance de Frédéric Chopin, tome I)
3. Chopin avait apporté de Varsovie un petit album relié bleu marine que plusieurs personnes proches avaient signé avant son départ, sur la couverture duquel il avait collé la gravure de la place du Château de Varsovie avec la colonne de Sigismond (Bronisław Edward Sydow: Correspondance de Frédéric Chopin, tome I)
4. August Freyer, musicien,
élève d’Elsner (Tadeusz A. Zieliński: Frédéric Chopin, page 258)
5. Sigismund Thalberg (1812-1871), pianiste et compositeur autrichien, élève de Johann Nepomuk Hummel, que Chopin retrouvera à Paris (Wikipedia)
6. Ce sont les noms des
officiers qui entouraient de leurs hommages Konstancja Gładkowska. Chopin se montrait plus particulièrement
jaloux de Gresser. (Bronisław Edward Sydow: Correspondance de Frédéric Chopin, tome I)
7. Józef Chłopicki : général qui prit le commandement de l’armée lors de l’Insurrection du 29 Novembre 1830. Un nouveau gouvernement, indépendant du tsar, se forma sous la direction du prince Adam Czartoryski (Tadeusz A. Zieliński: Frédéric Chopin, page 239)
8. Stanisław Florian Potocki: dans la nuit du 29 au 30 novembre 1830, il a tenté d’éviter le déclenchement de l’insurrection, et a été tué par les insurgés. (pl.wikipedia.org)
9. Konstanty Wolicki: industriel, représentant des autorités de l’Insurrection de Novembre à Paris et à Istanbul. (Bronisław Edward Sydow: Correspondance de Frédéric Chopin, tome I). Il permit en novembre aux troupes russes de se retirer. Avec Stanisław Potocki, il suscita une vive sympathie du public viennois.(Tadeusz A. Zieliński: Frédéric Chopin, page 280)
10. Mauvaise prononciation des trois noms polonais suivants: Chłopicki, Potocki et Wolicki. (Bronisław Edward Sydow: Correspondance de Frédéric Chopin, tome I)
11. Institut National Frédéric Chopin (Narodowy Instytut Fryderyka Chopina) : Scherzo in B minor
12. Tadeusz A. Zieliński: Frédéric Chopin, pages 268-272
13. Institut National Frédéric Chopin : Turn of the year
14. Institut National Frédéric Chopin : Piosnka litewska
15. Ludwik Osiński: poète, professeur à l’Université de Varsovie dont Chopin avait suivi les cours de rhétorique, et également directeur du Théâtre National de Varsovie. (Marie-Paule Rambeau: Chopin, l’Enchanteur autoritaire pages 392-393)
📚 Sources: Références bibliographiques
➡️ Découvrez le début d'année 1831 tourmenté de Frédéric Chopin en cliquant sur l'épisode 52 :Un début d'année 1831 morose à Vienne pour F. Chopin
🎧 Les enregistrements de Rafał Blechacz sont détaillés dans l’article Rafał Blechacz et Chopin
⏱ La chronologie de l’oeuvre de F. Chopin est détaillée dans l’article " Oeuvres complètes de F. Chopin par ordre chronologique"
Note: afin de faciliter la recherche, en raison des contraintes de clavier, les noms cités sont orthographiés ici sans signe diacritique ni déclinaison : Jan Matuszynski, Bronislaw, Zielinski, Fryderyk, Jozef Chlopicki, Konstancja Gladkowska, Stanislaw Florian Potocki
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